Les becs des lampes à huile
Quand la chimie moderne explique la composition de l'air et les réactions chimiques de la combustion d'une flamme, les lampistes fabriquent des lampes à mèche plate d'abord, puis à mèche tubulaire.
L'huile que l'on utilise pour l'éclairage depuis l'Antiquité est extraite des plantes oléagineuses comme l'olive, les glands, les faînes, l'oeillette (pavot) et surtout du colza. Des huiles animales comme l'huile de lard ou l'huile de baleine furent également largement utilisées, selon les pays.
Cette lampe à pompe fabriquée à partir du milieu des années 1770 produit une flamme plate. La pompe, actionnée à la main, sert à faire monter l'huile vers la mèche, sa viscosité l'empêchant de parcourir plus de un ou deux centimètres dans la mèche. | |
La mèche tubulaire permet le passage d'un courant d'air au centre de la flamme en plus de l'air arrivant de l'extérieur, d'où le nom "lampe à double courant d'air". Le verre, droit ou étagé, favorise l'apport d'air en créant un tirage ascendant. En introduisant les principes de la mèche tubulaire et du verre de lampe, Ami Argand révolutionna les techniques d'éclairage vers 1782. Différentes techniques furent utilisées pour amener l'huile vers la
mèche: |
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La lampe "solaire" introduite vers 1840 par Neuburger utilise un verre cylindrique se terminant par un évasement. Une rondelle métallique située à sa base crée un rapide ascendant pour étirer la flamme, et annoncé déjà le verre "étranglé" du bec Kosmos pour le pétrole. Grâce à cette construction, certaines lampes "solaires" fonctionnent aussi sans verre, utilisant toutes sortes d'huile. Cette lampe avait l'inconvénient d'avoir son réservoir juste en dessous de la mèche, faisant ainsi de l'ombre au pied de la lampe.
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